mercredi 13 avril 2016

Musée Georgette Dupouy : "le jardin de Violette"

Devant un parterre d'amis, Violette Valès et Victoria Ruiz ont présenté leur créations
Le Président a  ouvert la soirée:

Dédicace vernissage « jardin de Violette »
Enfant, je n’ai pas entendu parler d’écologie mais j’ai appris que pour barrer la route aux fourmis, qui grimpaient aux fenêtres et aux rosiers où elles allaient se gaver de pucerons qu’elles avaient attirés il fallait leur donner du marc de café, j’ai appris également que la coccinelle  était  une « bête à Bon Dieu ». le purin de fougère servait d’insecticide et qu’il fallait se débarrasser des doryphores en les ramassant à la main ! D’ailleurs cette opération était une corvée pour les enfants et un avant-goût du travail, c’était pour les grands un moment de convivialité car dans les champs ça jacassait … Hélas arriva la pulvérisation des pommes de terre, ce qui n’apporta aucun respect pour la nature, mais assura le rendement, nous étions dans les années de guerre
Il nous fallait aussi respecter le lézard qui se dorait la pillule au soleil « il gobe les mouches et les moustiques »,apprenait-on !
En janvier 2015, visitant les journées culturelles de Poyartin je suis tombé nez à nez devant les hôtels pour insectes de Violette Valès et les sculptures de Victoria Ruiz ; j’avoue humblement mon ignorance ,  j’ignorais que l’on entrait dans l’ère de la défense des insectes utiles en les protégeant de leur prédateurs ,c’est un acte d’eco –positive . Depuis j’ai croisé des dames et messieurs qui savent tout, qui ont tout et j’ai demandé à Reine Lestage de réserver une plage pour ce printemps au jardin de violette qui pratique l’amour de l’Eco Positive ; Violette Valès et Victoria Ruiz ont une activité principale, la cuisine ; leur art présenté ce soir est exécuté pour les hôtels d’insectes à quatre mains Violette Valès est l’architecte , le bâtisseur, Victoria Ruiz est la décoratrice, elle veut que les façades de ses hôtels soient rayonnantes de poésie et n’en oublie pas pour autant ses chères racines de bruyère qu’elle lave, qu’elle brosse, qu’elle gratte et qu’elle ponce afin de leur donner une éclatante deuxième vie
Le Président,
Serge DOM PEDRO GILLOT


  Maisonnette pour forficules par Violette Valès


Maisonnette pour guêpes utiles par Violette Valès


Sculptures racine de bruyère : EOLE par Victoria RUIZ


FLAMECHE par Victoria RUIZ